samedi 7 mars 2015

Un spectacle touchant, émouvant, en mouvement !

Ce spectacle nous donne une ouverture sur les tourments du Moyen âge, une véritable expérience d'un voyage dans le temps accessible à toute la famille.

Un spectacle déambulatoire au concept novateur !

Les grandes portes de l’Evêché d'Autun s'ouvrent  et l'Histoire commence... Pénétrer dans des lieux magiques, cour de l'Evêche, cour de la Maîtrise puis enfin le final dans la splendide Cathédrale Saint Lazare d'Autun !


Une co production pour un spectacle unique en France : Diocèse d'Autun, AUGUSTODUNUM, Foi et Culture

Ce nouveau spectacle est né d'échanges hors du commun et surtout d'une passion commune, l'Histoire de notre ville d'Autun bimillénaire !!!



L'ambition de tous les protagonistes de cette aventure mobilise plus de 150 âmes de l'Autunois pour vous projeter quelques instants au VIIème siècle grâce à l'Histoire de Léger !


Texte: Florence HEUILLARD; Mise en Scène, Costumes: Jean-Claude BAUDOIN;  Interprété par les bénévoles de l'Association Spectacle Historique Autun.
Chants: Choeur de la Maîtrise de la Cathédrale d'Autun (Direction : Hugo GUTTIEREZ)
Régie: Patrick DAGAND, International Animation
Logistique et administration: Jean-Michel DELEAUD, Anne GUYON, Josianne PERRAUDIN, Stéphanie PERRAUD, association Foi et Culture
Communication, coordination: Michaël GUIJO, président d'AUGUSTODUNUM et ses équipes.
A l'instigation de Monseigneur Benoît RIVIERE, évêque d'Autun, Chalon et Mâcon

"Léger martyr et Saint" retour au VII siècle sur les terres d'Autun

Léodegar ou Ludgar, d’après son nom de naissance, naquit en Austrasie sur les bords du Rhin, vers l’an 615, sous le règne de Clothaire II. Sa mère était sainte Sigrade, son frère appelé Warein subit le martyre lors des supplices infligés à saint Léger.
Celui-ci reçut son éducation à l’école du palais, alors à son apogée. Plus tard, il étudia à Poitiers, où bientôt il reçut la dignité de diacre, puis celle d’archidiacre et pendant une quinzaine d’années, il travailla à la prospérité du diocèse de Poitiers.
Il devint ensuite moine à l’abbaye de Saint-Maixent en 650, où bientôt il fut élu abbé. Léodegar s’en jugeant indigne refusa d’abord cette dignité mais devant les ordres de son évêque, il s’y soumit. En 656, appelé à la cour par la reine Bathilde, veuve du roi Clovis II, il fut chargé de l’éducation des enfants royaux Clothaire III, Childéric II et Théodoric, en même temps que de l’administration du pays. Il se sépara de ses frères avec le plus grand chagrin et bientôt après, il prit la charge de recteur du palais et de chef de la chapelle mérovingienne. Après la mort de l’évêque d’Autun, Léodegar fut appelé à lui succéder et, à cette occasion, il assembla en sa ville épiscopale tous les évêques de la Gaule pour un conseil général. 
Tout en étant évêque, il continua à prendre part aux affaires publiques de l’État, pendant le règne successif des trois frères Clothaire III, Childéric II et Théodoric et son intervention, toujours dictée par la justice, provoqua contre lui la haine d’Ebroïn, l’ambitieux maire du palais. Après l’avènement de Childéric II, Léodegar, protestant contre le mariage irrégulier du roi, excita sa colère et sa vie courut un grand danger. Après la mort de ce roi en 673, il défendit la cause de Théodoric et les droits de l’Église contre les intrigues d’Ebroïn. Assiégé par ce dernier dans sa ville épiscopale et préférant le supplice au sac de celle-ci, il se rendit à ses ennemis. Ceux-ci alors lui arrachèrent les yeux. C’est pour cela qu’on le vénère pour les maladies de la vue.
Un peu plus tard, Ebroïn lui fit aussi arracher la langue, déchirer les lèvres et mutiler par tout le corps et ordonna en même temps de tuer Warein, le frère de saint Léger, dans les plus affreux tourments. Après ces tortures, Léodegar fut confié au monastère de Fécamp, près du Havre où il demeura pendant deux ans et où il recouvra l’usage de la parole. Au concile de Marly-le-Roi, il fut pour ainsi dire réhabilité en son honneur et en ses dignités, mais Ebroïn, dont la haine n’était pas encore assouvie, l’accusa alors d’attentat sur la vie de Childéric et le fit condamner à mort, ordonnant que son corps fût jeté au fond d’une citerne inconnue après qu’on l’eût décapité.
Quatre bourreaux le menèrent donc dans une forêt et recherchèrent en vain une citerne, trois d’entre eux se convertirent et demandèrent leur pardon, le quatrième l’exécuta, mais après que la tête du martyr fut tranchée, le corps demeura debout pendant une heure entière ; le bourreau frappa du pied le corps de Léger pour le faire tomber, mais pris d’un délire soudain, il se jeta lui-même dans le feu d’un bûcher qu’il avait préparé pour brûler le cadavre parce qu’il n’avait pas trouvé de citerne. Il y brûla tout vif. C’était le 2 octobre 678 : c’est à cette date qu’on célèbre la fête annuelle de saint Léger. Il se trouvait dans cette forêt un oratoire. Une noble dame y fit enterrer le corps du saint avec les habits qu’il portait au moment de son exécution.
Ebroïn, l’injuste persécuteur, fut tué par ses soldats. Théodoric, roi d’Austrasie, délivré du joug d’Ebroïn, demanda pardon pour le meurtre qu’il avait permis et institua un plaidoyer pour rendre les honneurs posthumes à Léodegar. Le corps de Léger fut amené solennellement à Poitiers.
Ses reliques furent partagées et vénérées dans de nombreux diocèses et beaucoup de communes prirent son nom, tant en France qu’en Belgique. Il fut canonisé et inscrit au martyrologe et une messe fut composée en son honneur.